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En route vers l’Allemagne

Du 23 au 28 Août 1944 la 1ère Division blindée polonaise fut retirée du front et mise en réserve profitant ainsi de se rééquiper et firent le point sur la mort des 325 « frères d’armes » dont 21 officiers et quelques 1002 blessés. Son anéantissement par les Allemands lors de la percée de Falaise et son retrait de Normandie marqua le début de la chasse mécanisée à travers le nord de la France pour laquelle la 1ère Brigade blindée polonaise, le 10ème Régiment de fusiliers (10 Pulk Strzelcow) et la 10ème Brigade de cavalerie de blindés (10 Brygada Kawalerij Pancernej) avaient répété en Grande-Bretagne. Le nord de la France se prêtait bien pour les opérations de chars et avait la préférence des « tankistes » plutôt qu’au bocage normand qui avait enlisé les forces US en Normandie.

A la fin Août, les forces américaines étaient aux abords de Paris et avaient franchi la Seine tandis que les habitants de cette jolie capitale s’étaient soulevés contre les occupants Allemands. La 1ère Brigade blindée polonaise fut placée sous contrôle canadien dont la mission était de nettoyer le flanc gauche comprenant les ports de la Manche, les restes des défenses allemandes et les sites de V1. Le Pas-de-Calais fit partie des plans de la plus grande supercherie jamais réalisée à travers l’Opération Fortitude / Bodyguard afin de persuader les Allemands que cela allait être le véritable lieu pour l’invasion et que la Normandie ne serait qu’une diversion. Cependant, le nord de la France est entrecoupé de nombreuses rivières et canaux faisant ainsi des obstacles naturels pour l’avance d’une armée, chose que les Allemands utilisèrent sciemment pour ralentir la progression des Alliés.

Dès sa période de repos terminée, la 1ère Brigade blindée polonaise fut dirigée sur Elbeuf, après deux jours de marche dans la boue et sous la pluie sur des routes inappropriées pour des blindés, vers un lieu au sud de Rouen, l’ancienne capitale. Le 29 Août 1944, elle franchit la Seine à Elbeuf par un pont temporairement construit et surnommé « Le pont de Varsovie » en compagnie de la 10ème Brigade de fusiliers opérant comme étant les patrouilles de reconnaissance en couverture de la division principale.

Initialement, la 1ère Brigade blindée se comportait telle une cale dans les lignes allemandes ouest avec l’Armée canadienne opérant initialement vers l’arrière de cette cale. Recevant l’ordre de se diriger vers la Somme, la division libéra Amiens et le 1er Septembre poursuivirent les Allemands battant en retraite vers Abbeville et au terme de neuf jours parcoururent 400Km libérant au passage St.Omer, Ypres et la délicate bataille de Roulers faisant en route des prisonniers et se saisissant de matériels. Afin de ralentir la progression, les Allemands défendirent avec obstination bois et collines en détruisant systématiquement tous les ponts se présentant à eux. Bien qu’un nombre de contre-attaques menées par les Panzer Mk.III &IV, les Polonais combattirent durement pour gagner chaque kilomètre, s’emparèrent d’unités bien cachées dans des tranchées appuyés par des canons anti-chars encastrés dans la terre et par l’efficacité ravageante des Panzerfaust dans leurs positions défensives.

Les Allemands battant en retraite furent contraints d’être contingentés dans une poche le long de la côte où l’évacuation par la mer, c'est-à-dire de la très fortifiée ville de Dunkerque jusque Anvers, devint une option. Tandis que la 3ème Brigade de fusiliers en partance pour Roulers, Wasilewski Commandant du 10PSK demanda à ce que tous les chars valides se préparent pour la poussée vers Thielt où ils rencontrèrent une sévère résistance avec des mortiers lourds et des tirs anti-chars (McGilvray, 2006). Une colonne de Panzer Mk.II & IVfut aperçue se déplaçant à l’est en direction de Krommendijk tandis que le second Escadron sondait le sud-est de la ville et prit la direction de Poelbergmolen. Thielt fut nettoyée du nombre grandissant d’Allemands isolés dans la soirée du 8 Septembre 1944. Une colonne s’était échappée vers le nord-est en direction de Altre et fut observée par les Polonais lancés à leur poursuite. L’escadron Dragon du Lieutenant-colonel Koszutski fut envoyé pour l’attaquer avec le 1er Régiment de tanks en support afin de freiner la colonne qui fut détruite comme si elle était passée dans un stand de tir, en comparaison au carnage de Chambois – Mont Ormel. L’opération combinée autour de Thielt entre le 24ème Uhlans, le 8ème Bataillon de fusiliers polonais (8 Batalion Strzelcow) se solda par 12000 prisonniers et 6 canons anti-chars et d’autres matériels laissés à l’abandon sur le champ de bataille.

Bermuge

Un peu plus au nord, la 1ère Division blindée polonaise fut barrée suite à la destruction des ponts sur le canal de Gand. Les Opération furent annulées et les troupes profitèrent de cette opportunité pour se reposer et refaire les pleins de vivre et de munitions. Ce retard permit aux 59ème et 712ème Divisions d’infanteries allemandes de préparer des tranchées et de défendre férocement le canal entre Bruges et Hansbeke.

Tandis que les deux armées s’affrontaient d’un côté et d’autre du canal, échangeant des tirs de barrage, l’Opération Market Garden fut décidée afin de pénétrer en Allemagne via la Hollande, mais cela laisserait en arrière une large poche de troupes dans l’estuaire de Schelde. La 1ère Division blindée polonaise fut envoyée dans le secteur de Gand afin d’opérer avec la 4ème Division blindée canadienne et le 10 PSK fut envoyé de l’autre côté du canal de la Lys entre le secteur de Thielt et Vive Saint Bavon Beynze où il devait finalement rejoindre la 15ème Division écossaise (McGilvray, 2006) pour contenir cette poche. Les blindés polonais parvinrent à Gand les 11 – 12 Septembre où les forces allemandes en dépit de faibles réserves en munitions utilisèrent les ramifications du canal comme dernière défense contraignant les Polonais à ralentir quelque peu le nettoyage de la ville. Le 10 SPK envoya de plus petites unités de reconnaissance afin d’obtenir des renseignements et ramasser les traînards de la 59ème Division d’infanterie essayant de se frayer un passage parmi les piquets et les tanks dissimulés. La progression s’est de nouveau vue freinée avec les franchissements détruits sur le canal de Moervaart endurant par la même occasion des tirs de mortier.

Gand ravitaillée en Septembre 1944.

Le 15 Septembre, le Général Maczek ordonna un regroupement afin de retrouver une unité mobile dans les opérations de » chasse » et non enlisée (Barbaski, 2006) de façon à attaquer le port de Terneuzen. Les combats le long du canal Axel – Hulst furent intenses aves des attaques sur deux fronts. Le Lieutenant-colonel Skibinski mena une formation dans le secteur de St.Paul et le 10ème Dragon polonais (10 Pulk Dragonow) couvrit le flanc droit en direction de St.Nicolas. De fortes défenses comportant des pièges anti-chars sur la voie ferrée Drie Hoefijzers – Koewacht et inondèrent les terres agricoles contrarièrent les déplacements. Les combats autour d’Axel furent âpres causant de lourdes pertes. Les tanks britanniques Cromwell et les chars légers Sherman n’arrivèrent pas à contrarier les chars allemands et opérèrent en utilisant un camouflage nocturne et des barrages d’artillerie dans la mesure du possible. Axel et Hulst tombèrent le 19 Septembre au terme de combats sanglants avec des contre-attaques infligeant de très lourdes pertes chez les Polonais. Terneuzen fut libérée le 20 Septembre. Environ une brigade de soldats allemands fut bloquée dans leurs barques sur le sable de Middelplaat à 2,5Km environ au nord-est et le 1er Régiment de tanks reçut l’ordre d’ouvrir le feu avant que la marée ne leur permette de s’échapper. La 1ère Blindée polonaise passa plusieurs jours à « éponger » et nettoyer les poches de résistance dans le secteur de Axel – Hulst. Le Général Maczek restructura le 10 PSK pour envoyer ses « tankistes » expérimentés à travers la division en anéantissant les unités anti-chars et transférant le personnel, la Luftwaffe n’étant désormais plus considérée comme une menace.

La campagne de Belgique était terminée.

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