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L’Armée polonaise en France 1939 – 1940.

La Seconde Division d’Infanterie de Fusiliers (2DSP).

Alors que l’Europe se dirigeait sur une guerre, de nombreux Polonais émigrés travaillant en France se trouvèrent piégés entre le fait du besoin de travailler et conserver une vie normale ou voir leur Patrie anéantie peu après avoir retrouvé son indépendance. La Pologne et la France ont eu des liens culturels depuis l’époque napoléonienne et pendant les années 1920 à 1930 la France a accueilli bon nombre d’émigrés qui soit travaillaient dans les mines de charbon du Nord de la France ou dans les usines implantées aux abords des plus grandes villes françaises. Comme la guerre approchait, beaucoup ressentirent le besoin de défendre une Pologne indépendante. Voir l’Opération Monika / POWN.

Les portes se sont ré ouvertes à Coetquidan en Bretagne ainsi que dans le Nord de la France pour les premières recrues. Piotowski (1943-1945) en fera la description suivante « un lieu déprimant, précaire, des baraquements en bois datant de la première guerre construits par l’armée américaine. » Habillé du vieil uniforme bleu horizon, portant un béret bleu marine un peu trop large provenant des magasins des quartiers-maîtres de la dernière guerre et dépourvu de tout armement, les volontaires issus de milieux variés étaient déterminés et prêts à défendre la France et l’Europe. Ceux qui possédaient des diplômes furent dirigés vers la filière des officiers et les anciens combattants prirent part à tous niveaux au développement de leurs fonctions selon le rang y compris la résurgence des marches militaires de la Légion Pilsudski ou l’hymne national Boze cos Polske.

Le manque d’équipement, l’entraînement aux armes et même des installations sanitaires convenables, rien ne put dissuader en aucune façon l’idéalisme des volontaires. Le Colonel Grzedinski dirigea le camp avant que celui-ci ne soit transféré au sud de la Lorraine près de Colombey-les-Belles, au sud-est de Nancy lorsque celui-ci passa sous les ordres du Général Bronislaw Duch et rebaptisé 1ère Division de Grenadiers en hommage aux Polonais qui combattirent aux côtés de Napoléon. 8% des troupes n’étaient que des volontaires émigrés et la Division était essentiellement composée de personnels militaires évadés qui avaient tous leur propre aventure à raconter. Le 1er Régiment fut sous les ordres du Colonel Lowczowski et le second sous ceux du Colonel Zientkiewicz. L’Armée polonaise a été mise en place bien avant 1939 selon un concept français, ainsi elle eut la chance de pouvoir être intégrée rapidement dans une structure sous commandement français. Le 1er Régiment fut envoyé à Wittlesburg – à 20km de la Ligne Maginot.

La seconde Division (2DSP) fut basée entre fin décembre 1939 et mai 1940 à Parthenay dans l’est de la France. Commandé par le Général de Brigade Prugar-Kietling la division avait pour mission la défense de Belfort et sa périphérie. Les 3ème et 4ème Divisions d’Infanterie n’étaient pas encore formées que la France capitulait.

Pour les Divisions polonaises, la capitulation de la France les laissait à nouveau dans la confusion. Les unités continuèrent à se battre en dépit de l’appel du Maréchal Pétain en faveur de l’armistice et de la démobilisation le 16 juin 1940 tandis que les Polonais couvraient la retraite. Suite à cette retraite, les unités polonaises furent séparées et plusieurs d’entre-elles décidèrent de contourner les positions allemandes pour éviter la capture (Piotowski, 1943). Le Général de Brigade Bronislaw Prugar-Kietling défendit le secteur de Belfort avec 545 officiers seniors, 2373 officiers et 12912 soldats. La 1ère Division livra combat jusqu’au 18 juin et la seconde décida de s’échapper par la frontière Suisse les 20 et 21 juin 1940. Le Général de Brigade Prugar-Kietling franchit la frontière suisse à 5h30 au moment où les premiers blindés allemands dépassaient les restes des défenses franco-polonaises.

A la frontière, les soldats polonais abandonnèrent leurs armes et furent internés sous le contrôle et la protection du Général Henri Guisan. Les polonais internés furent encouragés à retourner à leurs études et beaucoup d’entre eux choisirent cette option. Les Universités de Fribourg et Zürich, HEC à St.Gall ainsi qu’un lycée à Wetzikon offrirent une grande variété de cours, en particulier dans le domaine des sciences et des maths. Pour les autres, les fermes, les mines et les forêts offraient du travail. D’autres travaux avaient pour cadre la construction de routes dans les montagnes, de ponts ou voies ferrées encore en usage de nos jours.

Quelques facultés avaient un doyen assisté de corps enseignants polonais qui s’étaient tous enfuis des prestigieuses universités polonaises lorsque la guerre éclata. La collaboration universitaire fut excellente.

Le Général de Brigade Prugar-Kietling resta clandestinement en contact avec le Gouvernement en exile installé à Londres. Il avait des contacts radio secrets avec des bases portant les noms de code « Vera » et « Panorama ».

Un petit nombre d’informations est disponible, mais consultez Réserve de GQG Order of Battle / Ordre de Bataille, 10/05/1940.

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